Comme pour les banques lors de la crise financière de 2008, la question se pose donc : pourquoi un émetteur ne conserverait-il pas, à perpétuité, ou du moins tant que les taux ne rebaissent pas massivement, cette source de financement à bon compte ? Le ratio économie de coût / insatisfaction des agences de notation et des investisseurs ne peut-il pas être très favorable pour une entreprise ?
Les obligations convertibles connaissent un dynamisme historique depuis plusieurs mois et constituent une classe d'actifs de choix dans un portefeuille d'investissement pour faire face à des marchés chahutés. Le marché européen, notamment, a connu un profond renouvellement et est porteur de très belles opportunités, notamment sur des sociétés de qualité et de croissance.
À mi-chemin des actions et des obligations, le marché des « hybrides corporate » répond aux besoins des investisseurs à la recherche d'un bon équilibre entre rendement et risque. Ces titres, encore peu connus, présentent de sérieux atouts pour diversifier un portefeuille obligataire.
Dans un contexte encore largement dominé par l'évolution de la situation pandémique, les obligations convertibles offrent de belles opportunités aux investisseurs désireux de conserver une exposition aux marchés d'actions tout en maitrisant la volatilité de leur portefeuille.
Les fonds ainsi levés serviront à financer la stratégie de croissance du Groupe, notamment les acquisitions, dans les renouvelables, en particulier 1,7 milliard d'euros liés à l'acquisition des 20% d'intérêts dans la société Adani Green Energy Limited.