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Sondage Ifop pour CAFPI : Les Français et l'accession à la propriété - « Le désir de propriété plus fort que les freins psychologiques et financiers »

Quand on leur demande s’il est facile, aujourd’hui, de devenir propriétaire, les deux-tiers (66%) des Français âgés de 25 à 65 ans répondent NON. Mais la même question posée aux Français devenus propriétaires les deux années précédentes donne une réponse radicalement inverse: c’est OUI dans la même proportion (65%)!

Comment expliquer un tel paradoxe, l’une des révélations du sondage réalisé par l’Ifop à la demande de CAFPI? «Si le stress ressenti face à un engagement aussi important que l’acquisition d’un bien immobilier est compréhensible, il n’est pas insurmontable. Le désir de propriété reste le plus fort», explique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI, n°1 des courtiers en crédit immobilier.

Des freins réels… mais non insurmontables
Les principaux freins à l’accession à la propriété perçus par les Français sont d’ordre matériel: des prix de l’immobilier trop chers (55%), des financements bancaires difficiles à obtenir (43%), une situation économique du pays faisant craindre pour l’avenir et pour l’emploi (37%), les frais liés à l’acquisition trop élevés (35%)…

Les raisons d’ordre psychologique viennent loin derrière. Il y a la crainte de ne pas trouver exactement le bien que l’on cherche (20%) ou de devoir trop s’éloigner du lieu où l’on a envie de vivre (14%)… Et puis, en toute fin, il y a le stress, l’anxiété suscitée par la démarche d’acquisition (8%).

«Facile», disent les acquéreurs! Si les barrières psychologiques paraissent plus faciles à lever, on pourrait craindre que les blocages financiers soient insurmontables. Apparemment, ils ne le sont pas pour tous: 65% des personnes ayant acheté un logement il y a moins de 2 ans estiment qu’il est, finalement, facile de devenir propriétaire.

Même chez les primo-accédants, pourtant à la peine dans le marché immobilier actuel, ce sentiment de «facilité», sans être majoritaire, est néanmoins partagé à 45%. Elle découle de l’action jugée efficace des courtiers (82% reconnaissent un gain de temps), de leur expertise (82%) et des économies qu’ils permettent de réaliser pour 65% des interrogés.

L’envie d’acheter reste très forte
C’est dire si le désir de propriété est fort dans notre pays! Malgré le budget – et les sacrifices – qu’il faut y consacrer, posséder son logement reste une priorité pour de nombreux ménages: 33% des personnes interrogées ont l’intention de devenir propriétaires de leur résidence principale dans les 5 ans à venir.

Etre chez soi. Les motivations sont connues et changent avec l’âge: «ne plus payer de loyer» et «pouvoir faire ce que l’on veut» viennent en tête, à égalité (49%), principalement chez les plus jeunes; «préparer sa retraite» (28%) et «transmettre un bien à ses enfants» (32%) inspirent davantage les générations plus âgées.

Vivre à la campagne. A la question «où souhaitez-vous habiter», la réponse est moins surprenante. La «petite maison» à la campagne est toujours bien ancrée. Les Français répondent vouloir vivre dans: «une commune rurale» à 44% et «une agglomération de taille moyenne en milieu péri-urbain» à 39%. Seuls 17% sont attirés par les grandes agglomérations. Mais, contrairement aux apparences, ce rêve est plutôt une triste réalité, due à l’impossibilité des primo-accédants de pouvoir acquérir un bien dans les grandes villes. Les prix élevés et le manque de biens disponibles les obligent faute de revenus suffisants, à s’éloigner des zones d’activité.

Philippe Taboret Juillet 2015
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