Au quatrième trimestre 2018, nous avons vendu en pensant que tout allait bien. Il est désormais temps d'acheter quand tout semble aller mal.
Les turbulences du marché sont comparables à un violent « empannage chinois » (se dit d'un bateau qui se couche brutalement, souvent à cause d'un changement de vitesse du vent). Cependant, un redressement reste possible grâce au changement de cap de la politique de la Fed...
Les actifs bloqués (« stranded assets ») ne menacent pas, pour le moment, la prospérité des compagnies pétrolières, qui ont toujours un rôle à jouer dans les portefeuilles, souligne l'économiste en chef Léon Cornelissen.
Le mois dernier, les marchés nous ont rappelé que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Les actions américaines, qui ont largement surperformé en 2018, ont enregistré début octobre leur plus longue période de baisse depuis le commencement de la présidence de Donald Trump. L'instabilité des marchés émergents se propageant également aux actions européennes, le marché aurait-il envoyé un message quant à l'issue du conflit commercial ?
Le président américain est monté d'un cran en annonçant l'imposition de droits de douane sur des milliards de dollars d'importations en provenance de Chine, tandis que la Chine a répondu par des mesures similaires. Les investisseurs n'ont jusqu'à présent pas vraiment réagi et sous-estiment le risque véritable d'une guerre commerciale mondiale.