SimCorp StrategyLab, organisme de recherche indépendant sponsorisé par SimCorp, vient de publier un livre blanc intitulé «Gestion d’actifs: rétablir la confiance est le principal enjeu pour les acteurs mondiaux du secteur». Cette publication fait suite au sommet 2011 organisé par SimCorp StrategyLab à Copenhague où 9 experts internationaux de la gestion d’actifs ont discuté de 12 problématiques spécifiques liées au risque, au coût et à la croissance. Fruit de leur réflexion, ce livre blanc analyse ces problématiques à la lumière de la crise financière mondiale. Il révèle qu’un des paramètres fondamentaux pour regagner la confiance des investisseurs est de garantir plus de transparence.
«Ce livre blanc est la résultante d’un sommet extrêmement constructif», déclare Stephen J Brown, professeur de finance à la Stern School of Business de l’Université de New York, qui a présidé le groupe gestion d’actifs lors du sommet et a rédigé le livre blanc. «Il s’appuie sur les réflexions des meilleurs spécialistes du secteur qui ont analysé les problématiques en question et identifié les solutions pratiques pour les résoudre. Certaines peuvent être difficiles à mettre en œuvre mais elles sont toutes applicables et essentielles pour la croissance et la réussite futures.»
Le livre blanc souligne que lors de la crise financière de la fin des années 2000, bon nombre de responsables de la gestion d’actifs n’ont pas réussi à protéger leurs investisseurs du déclin et de la volatilité du marché. Certains leur ont vendu des produits dont ils n’appréhendaient pas eux-mêmes tous les contours. Résultat, leur réputation a été sévèrement entamée et le besoin de rétablir la confiance est aujourd’hui la priorité des priorités pour tous les acteurs du secteur: «la confiance a été mise à mal, ce qui a déclenché l’agitation des régulateurs», indique le livre blanc. Et pour restaurer durablement la confiance, il faut répondre positivement à ce vaste mouvement de régulation.
Une plus grande transparence est fondamentale à tous les niveaux, qu’il s’agisse des produits, des processus, des coûts, de la comptabilité et de la conformité. Les établissements financiers doivent connaître en détail leurs propres structures de coûts et améliorer la transparence de leurs processus métier et des produits qu’ils commercialisent. Ils doivent aussi vérifier leur infrastructure informatique afin de s’assurer qu’elle est suffisamment robuste pour affronter les défis que pose l’évolution actuelle du marché. S’en remettre uniquement à la technologie déjà en place peut s’avérer coûteux, inefficace voire contre-productif.
Ce ne sont là que quelques-uns des enseignements de ce livre blanc qui analyse quatre problématiques en matière de risque (opérationnel, de marché, réglementaire et légal), quatre en termes de coût (de structure, d’exploitation, de commercialisation et de conformité réglementaire) et quatre autres sur le plan de la croissance (problèmes et opportunités, plus forte concurrence, taille et positionnement). Le livre blanc explore également les relations entre risque, coût et croissance.
Outre le Professeur Stephen J Brown, parmi les autres participants au sommet et les personnes qui ont contribué au livre blanc figurent des dirigeants de grandes sociétés de gestion d’investissements, des représentants d’organisations du secteur, des consultants et d’éminents universitaires du monde entier, à savoir:
Lester Gray, président de Schroders pour l’Asie
Michael Jarzabek, directeur général de LBBW Asset Management
Lars Eigen Møller, directeur exécutif en charge de la division gestion d’actifs de Danske Capital
Dr Matthäus Den Otter, directeur général de la Swiss Funds Association
Dushyant Shahrawat, directeur de recherche au Tower Group
Marno Verbeek, professeur de finance à la Rotterdam School of Management de l’Université Erasmus.
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