Face à cela les Banques centrales ne font que commencer leurs "quantitatives tightening" (en ne renouvelant pas la totalité des remboursements par l’achat de nouvelles souches émises par les corporates américains & européens). Les conséquences réelles du "QT" sont pour de nombreux économistes inconnues, et ne s’apparentent pas forcément à un "QE" inversé.
Dans ce contexte, les entreprises doivent continuer à financer d’importants plans d’investissements (Green Deal, Digitalisation de l’économie, indépendance énergétique, etc...) et financer des stocks structurellement plus élevés (problèmes de disruption des chaînes d’approvisionnements).
Selon Benoit Le Pape, Head of Convertible Bonds chez Schelcher Prince Gestion: «Les obligations convertibles apparaissent alors comme une solution de financement idoine à deux titres:
> 1/ Tout d’abord elles permettent à l’entreprise de diluer son augmentation de capital dans le temps en vendant une option d’achat à des investisseurs. Ainsi Schelcher estime que cette solution permet d’effacer la totalité du renchérissement du coût de la dette depuis le début d’année 2022. La société de gestion s’attend ainsi à un primaire attractif et dynamique pour le second semestre 2022.
> 2/ Pour les investisseurs les convertibles permettent d’arbitrer leurs placements en faveur d’un instrument protecteur en capital, convexe et jouant son rôle d’amortisseur de crise quand la volatilité est élevée.»