Si les traders et autres banquiers sont vilipendés au quotidien, eu égard à leur rémunération, une catégorie de financiers, à l’abri des regards, tire son épingle du jeu: Les brokers!
Avec les volumes conséquents d’opérations traitées sur certains marchés, de nombreux brokers, bien positionnés, ont amassé des «fees» colossales. Mark Curtis est l’un d’eux. Véritable money-maker, il est l’un des plus gros générateurs de commissions chez le nouveau géant du courtage, Morgan Stanley Smith Barney. «Il sait parfaitement trouver les contreparties pour faire matcher les deals», avance un opérateur new-yorkais. «Il pourait même monter sa propre structure», explique un autre.
C’est peut être pour ces raisons qu’il aurait reçu un bonus en cash supérieur à 10 millions de dollars! Pour autant, plusieurs de ses collègues ont également été bien lotis. Morgan Stanley Smith Barney, a en effet, promis à ses brokers de premier plan comme Mark Curtis, jusqu’à 75% de certaines commissions perçues en 2008.
Ces nouveaux riches toucheront immédiatement leur bonus, versé en cash. Par contre, cette rémunération variable a été structurée comme un prêt: Si le broker quitte le groupe un an après avoir touché son bonus, il le rembourse aux deux tiers, s’il part au bout de 2 ans, il en rembourse un tiers. Au bout de 3 ans, celui-ci lui est définitivement acquis.