On constatait un léger redémarrage à la rentrée 2014; celui-ci a été confirmé au 1er semestre 2015 avec une augmentation de l’activité de 20 à 30%... qui reste toutefois fragile. Et si Rouen et Caen s’affichent en nette progression, ce n’est en revanche pas le cas au Havre.
La reprise a lieu sur tous les types de biens, et les acquéreurs (plus nombreux que les vendeurs) sont aussi bien des primo-accédants que des secundo-accédants. Les investisseurs quant à eux ont déserté le marché existant, mais reviennent tout doucement sur le neuf pour profiter du dispositif Pinel.
Côté prix, la baisse s’est stabilisée; on note le retour de ventes à gros budget autour de 700 000 euros que l’on ne voyait plus depuis au moins 2 ans. L’arrivée de Parisiens avec un plus fort pouvoir d’achat, notamment sur Rouen, explique en partie ces montants. Mais il existe de nombreux micro-marchés, avec des prix variant de 1 500 à 2 500 euros/m2.
Le délai de vente a baissé: un 4 pièces de 80 m2 trouvait preneur en 6 mois environ en septembre 2014; il se négocie aujourd’hui en 3 mois. Et de nombreux biens, sur le marché existant, se vendent en 15 jours/3 semaines à Caen et Rouen.
Le marché locatif tourne à vide
De manière générale, sur toute la région, les locations ne trouvent pas preneurs même lorsqu’elles ont été rénovées; on compte trop d’offres (dont de nombreuses résidences étudiantes neuves en surabondance) alors que le développement économique reste faible, générant un stock important de logements vides, du studio au 5 pièces. Les loyers sont à la baisse, quels que soient les biens.