Selon Dan Norman, responsable de l’équipe Senior Bank Loans d’ING IM, «nous nous attendons à ce que l’année en cours ressemble beaucoup à la précédente. Les éléments techniques en termes de demande par rapport à l’offre de nouvelles émissions devraient rester solides en raison du désir naturel des investisseurs tant institutionnels que particuliers d’acquérir des obligations au taux variable afin de compenser le risque de taux au sein de leurs portefeuilles. À moins que les conditions économiques ne se détériorent brusquement, les craintes relatives à une hausse inattendue des faillites devraient en outre demeurer faibles.»
ING IM constate qu’étant donné que le prix offert moyen de l’indice est proche du pair – avec la plupart des emprunts de qualité au pair ou légèrement supérieurs au pair –, le potentiel de hausse des cours est par définition limité.
En ce qui concerne les spreads, le gestionnaire d’actifs reconnaît qu’ils pourraient encore se contracter légèrement à partir des niveaux actuels, mais il estime que l’impact sur le rendement de l’indice et des portefeuilles est déjà largement incorporé.
Dan Norman conclut: «Bref, nous nous attendons à ce que la quête mondiale de rendement se poursuive et la classe d’actifs des senior bank loans est bien positionnée pour en profiter. Si l’année 2013 peut être qualifiée d’une année avec «le coupon plus un petit peu», les investisseurs doivent s’attendre de façon réaliste à percevoir uniquement le coupon en 2014. Nous prévoyons dès lors un rendement total de l’ordre de 4%-5% en 2014.»
ING IM trouve ce rendement attrayant en termes tant absolus que relatifs, compte tenu des perspectives pour les taux longs et de la dépréciation probable des investissements à la duration longue.
L’équipe estime que ceci est également attrayant eu égard à l’évolution vers un relèvement des taux courts, un contexte dans lequel les obligations au taux variable ont historiquement affiché les meilleurs rendements.