Dans une nouvelle étude intitulée "Factor Investing: A Welfare-Improving New Investment Paradigm or Yet Another Marketing Fad?" et réalisée par la chaire de recherche Lyxor spécialisée sur les solutions d’allocation des risques, l’institut EDHEC-Risk examine l’efficacité relative des formes standard de mise en œuvre pratique du «factor investing» sur l’univers des marchés des actions, des obligations et des matières premières.
Le monde de la finance a récemment assisté à l’émergence de cette nouvelle approche appelée «factor investing», qui recommande que les décisions d’allocation soient exprimées en termes de facteurs de risque, par opposition à des décompositions reposant sur des classes d’actifs traditionnelles. Pour répondre à la question de savoir si le «factor investing» améliore vraiment le processus d’investissement ou s’il s’agit tout simplement d’un gadget marketing, le document identifie les conditions mathématiques en vertu desquelles il est possible de générer des gains pour les investisseurs, tout en fournissant une mesure empirique de ces gains.
L’étude suggère que la façon la plus significative consiste à regrouper des titres individuels non pas pour former des indices arbitraires de classes d’actifs, mais plutôt pour élaborer des portefeuilles de réplication par facteurs d’évaluation d’actifs pouvant collectivement expliquer les différences transversales de rendement des titres.
Dans cet article, les auteurs ont constaté que les avantages du «factor investing» hors-échantillon sont potentiellement très importants lorsque la vente à découvert est autorisée, et restent encore substantiels avec des contraintes «long only», en particulier lorsque des mécanismes améliorés de pondération sont utilisés dans leur mise en œuvre.
Bien que cette approche ait été couronnée de succès sur les marchés actions, le défi reste désormais d’étendre cette méthodologie à des portefeuilles multi-actifs.
Cette recherche a été soutenue par Lyxor dans le cadre de la chaire de recherche à l’institut EDHEC-Risk Institute sur les solutions de répartition des risques.