<p>La fin du mythe de la municipalité spéculateur je veux bien, mais l’article est volontairement alarmiste et de ce fait sans intéret .</p>
<p>Spéculer n’est effectivement pas le role dévolu aux trésoriers municipaux , mais notons que les emprunts structurés ne représentent que 10 % de la dette globale des collectivités locales en France . On est dans une optique , trés légitime, de diversification des sources de financement . L’erreur de certaines municipalités isolées comme St Etienne est de faire une allocation beaucoup plus importante de ce type de financement spécifique dans la structure de leur dette . Principe de précaution élémentaire ...</p>
<p>Par ailleurs , l’échelle d’apréciation du risque de ces swaps allant de 1 à 5 en fonction de la volatilité du sous jacent est extremement simple :2 pour les indexations sur taux intrbancaires ; 4 pour les ventes de plusieurs options avec tunnel et 5 pour les sous-jacents les plus volatiles , telles les paires de devises , etc . Je ne vois pas à quel niveau il pourrait y avoir incompétence ici .En effet, il suffit juste d’ appréhender correctement son profil de risque . Diversification donc et non pas spéculation !</p>
<p>N’oublions pas que l’échéancier de ce type d’emprunts contractés massivement en 2005/2006 ( économies de taux d’intéret versés) est largement positif jusque 2008 ce qui pourrait constituer un matelas confortable afin de procéder à leur "sécurisaton" , c’est à dire la mise en place de couvertures optionnelles lorsque le sous jacent évouluera défavorablement dans le futur(abandon dans le cas contraire ). Cela demandera simplement un effort de gestion des flux de trésorerie beaucoup plus dynamique , de la meme facon que la banque vendeur procéde à l’élimination de son risque de marché .</p>
<p>Enfin, quand on connait la cascade de dépréciations de fonds propres BANCAIRES (on n’est jamais mieux servi que par soi meme n’est-ce pas les banquiers ? ), induits par la reconsolidtion de divers actifs structurés se retrouvant à valeur négative par le biais de l’exercice des engagements sous jacents et à la base du risque systémique , je me garderais bien de jeter des pierrres dans la cour des collectivités territoriales ...</p>
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