La raison essentielle est la forte baisse des valorisations. En 2012 et 2013, la classe d’actifs a connu une hausse importante de ses encours, la crise des pays périphériques offrant de nombreuses opportunités d’investissement au travers des obligations convertibles.
Ces flux acheteurs ont entraîné un renchérissement continu des valorisations. Toutefois, en juin 2014, la dynamique s’est inversée. La baisse des souscriptions couplée à un marché primaire très actif de plus de 5 milliard d’euros ont entraîné des flux vendeurs.
Si, en juin, 70% des obligations convertibles étaient survalorisées, la répartition s’est aujourd’hui complètement inversée, en particulier sur les profils «investment grade» plébiscités jusqu’alors pour leur côté défensif, leur liquidité et leur forte pondération dans les indices.
Même si un risque à la baisse subsiste en raison d’un primaire élevé ou de futurs rachats, l’impact devrait rester limité avec un calendrier de remboursements relativement important au cours des prochains mois. Aujourd’hui, la classe d’actifs recèle à nouveau de nombreuses opportunités.
Surtout, cette normalisation salutaire a permis à la classe d’actifs de retrouver son atout majeur: la convexité.