<p>N’étant pas un professionnel de la finance, je n’ai pas la compétence technique pour jugé ce qui se passe dans les salles de marché. Néanmoins je reste coi à vous lire, de constater qu’il existe une telle rivalité entre "back" "middle" et "front". Dans toute entreprise la performance ne peut venir que d’une certaine solidarité entre ses diverses composantes, si les jalousies, rancoeurs, mépris et suffisance sont à ce point éxacerbées, c’est qu’il y a un déficit de personnalité chez les intervenants, et de facto cela entraîne immédiatement ou à terme des insuffisances qui vont oblitérer la performance. Passioné par l’économie et la Bourse depuis mon adolescence, je pense que le profil de recrutement des banques pour leurs activités de marché est par trop monolithique, c’est la diversité des compétences et des expériences qui crée la plus-value au sens large. On veut trop modéliser les marchés, et l’oeil rivé sur les courbes d’un écran tout le monde arrive aux mêmes conclusions. Dès qu’un évènement impromptu arrive, c’est l’incompréhension qui se manifeste, puis la panique et la déprime. La crise des "subprime" était écrite. Comment des ménages pauvres pouvaientt s’endetter pour acheter leur maison, et en trois ou quatre années voir leur charge de remboursement passer de 15 ou 20 % à 60 ou 70% de leur revenu disponible, dans un pays où les prêts à la consommation battent déjà des records ? Mais la cupidité des banques, et de leurs commerciaux de terrain payés à la commission ne se préoccupe pas de cela, dans un premier temps. Ensuite les banques récupèrent des dizaines de milliers de biens de valeur médiocre, et souvent mal entretenus, l’offre devient pléthorique, il n’y a pas de contrepartie acheteuse, donc les prix s’éffondrent et les prêteurs sont contraints de passer de lourdes provisions. Pendant ce temps des centaines de milliers d’américains pauvres, mais aussi endettés sont jetés à la rue avec leur famille.
<br />l’Amérique a été la puissance du 20 siècle, le 21e va voir son formidable déclin. les causes en sont multiples, l’effondrement à venir du dollar qui ne sera plus la devise de réserve du monde, les pétro-monarchies, la Chine et autres pays émergents ne vont pas continuer à placer leurs formidables excédents monétaires dans des obligations US offrant un taux de rémunérations de plus en plus dérisoire, au fur et à mesure que la FED va faire fondre son taux de base pour essayer en vain de relancer la croissance, dont le seul moteur est la consommation des ménages, en produits...importés !!!! De plus depuis la fin des années 70, le différentiel entre la production de pétrole US et la consommation intérieure ne faît que croître. Parlons maintenant du système éducatif, les grandes Universités américaines sont les arbres qui cachent la forêt des insuffisances criardes du niveau scolaire. D’ailleurs les meilleurs élèves des MIT, Stanford, Yale et autres Columbia sont pour la plupart des étrangers ou des migrants de fraîche date. La Silicon Valley est peuplée d’une multitude de jeunes ingénieurs et savants Indiens,( pas les Sioux ou Apaches), Coréens ou Européens. Quel corollaire avec les marchés financiers me direz-vous ? Et bien la défiance à l’égard du dollar Us enntraîne :
<br />hausse de l’or et des métaux précieux, elle ne fait que commercer.
<br />affaiblissement des sociétés américaines, donc rique de prise de contrôle de plus en plus importante par les fonds souverrains des Pays du Golfe, de la Chine, de l’Inde et de la Russie ( dont on ne parle pas assez).
<br />croissance importante des autres pays du monde, surtout en Asie, donc augmentation du prix des matières premières, et du pétrole dont les découvertes annuelles ne compensent pas l’augmentation de la consommation. (imaginons demain la Chine et L’Inde avec un parc automobile représentant même 1/10 du parc européen ou américain) sans nouvelle souce d’énergie pour la traction automobile c’est le baril assuré à 400 dollars ( actuels) en attendant la panne sèche. - le boom des matières premières agricoles va se poursuivre, croissance de la population mondiale, désertification, manque d’eau pour les cultures, de plus en plus tournées vers les bio-carburants au détriment des denrées alimentaires. - certains secteurs vont devenir extrêmement porteurs, avec des taux de croissance exponentiels. C’est le cas notamment pour les énergies renouvelables, inépuisables et non polluantes. ( solaires, photovoltaïques, biomasse, géothermie, hydroliène ( petites turbines immergées). Il existe un certain nombres de valeurs côtées en Bourse qui opèrent dans ces domaines, elles vont connaîtrent dans les années qui viennent une augmentation vertigineuse de leur valorisation. L’immobilier résidentiel de prestige en Europe, va aussi faire l’objet d’une frénésie d’achat de la part de nouveaux millionnaires, les russes ( ils ont déjà commencé par la Côte d’Azur et la Savoie), les moyens-orientaux ( Côte d’Azur et Palaces Parisiens en attendant la suite) Les Chinois vont aussi arriver,( aujourd’hui un vignoble de Bordeaux est tombé dans leurs mains) ce n’est qu’un début. C’est peut être de la prospective, et cela ne se voit pas sur les graphiques boursiers, mais ce sont les méga- profits de demain....</p>
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