Les statistiques de l’immobilier américain montrent un tassement notable des ventes. Dans l’ancien, celles-ci évoluent entre 6 et 6,5 millions de transactions par an depuis la mi-2020, un niveau relativement élevé mais en dessous des points hauts atteints au sommet de la bulle immobilière des années 2000. Depuis octobre dernier, le nombre de compromis a chuté de 15%, mais les prix continuent d’afficher des hausses remarquables: en janvier, ils ont bondi de 1,8%, portant la hausse sur un an à 19,1%.
La principale cause de cette situation se trouve dans le très bas niveau des stocks de logement à vendre. En effet, depuis quelques mois, ce stock est passé en-dessous du million.
Notre analyse
Le marché immobilier américain est marqué par un déséquilibre très élevé entre l’offre de logement et la demande. Il ne s’agit pas simplement d’une absence de mises en vente puisque le taux de vacance des logements est à son plus bas niveau depuis qu’il est calculé, c’est-à-dire 1960.
Ce contexte justifie donc la très bonne dynamique de la construction résidentielle, avec des permis de construire qui retrouvent les points hauts des cycles précédents. La récente remontée des taux des prêts hypothécaires pourra légèrement freiner cette dynamique, mais celle-ci repose sur des fondamentaux solides.