Les marchés actions, globalement, viennent de retrouver leur niveau historique de 2007: le MSCI World en USD est même plus de 20% au dessus dividendes nets réinvestis. Dans ces conditions, nombreux sont les investisseurs qui s’interrogent désormais non plus sur l’intérêt d’avoir des actions en portefeuille, mais sur la proportion d’actions à détenir, la nécessité de couvrir ou non ces expositions, et enfin sur la structure que doit prendre leur portefeuille d’actions.
Historiquement, l’approche traditionnelle de construction d’un portefeuille d’actions internationales est de répliquer la structure d’un indice pondéré par les poids de marché («Market-Cap Weighted». Cette approche est considérée comme la plus rationnelle et la plus efficiente du point de vue académique. C’est aussi la plus «simple» à mettre en œuvre car un tel portefeuille ne pose pas de problème de liquidité, par construction, et de plus il réduit le risque d’avoir tort puisqu’il reflète le consensus des vues du marché!
Toutefois, cette approche n’est pas exempte de biais:
- ces indices présentent un biais structurel «momentum», puisqu’ils favorisent les valeurs qui se sont le plus appréciées, ce qui explique en partie la violence des corrections subies lors des phases de retournement,
- leur biais vers les valeurs à forte capitalisation boursière ne leur permet pas de capter complètement d’autres primes de risque disponibles, comme la prime Small-Mid Cap,