Barbara Rupf Bee : « L'argument du manque de femmes à Lehman Brothers ne tient pas ! »
Selon Barbara Rupf Bee, classée dans le Top 50 des femmes les plus puissantes de l’industrie des hedge funds, la crise n’aurait pas été évitée avec un ratio hommes/femmes différent...
<p>Je trouve dommage que Barbara ne reconnaisse pas ce qu’ apporte notre féminin dans un monde masculin où la recherche de pouvoir est le moteur principal. Les compétences sont certes semblables mais la manière d’intervenir, le recul et la modération sont autant d’atouts féminins face aux égos masculins qui subliment le MOI. Le problème est que peu de femmes utilisent leur féminin pour pouvoir se fondre dans le monde masculin de la finance ; elles doivent reprendre les valeurs masculines de force, d’autorité brutale notamment, afin de grimper les échelles et s’imposer. 15 ans dans les salles de marché anglo-saxonnes dont JP Morgan et Swiss Bank Corp, m’ont permis de mesurer que l’égalité systématique de savoir et de compétences existe certes, mais ne s’exerce pas de la même façon entre hommes et femmes. Il est dommage que Barbara Rupf Bee n’aborde pas ces aspects et reste dans un language où elle renie l’apport du féminin !</p>
<p>Sophie, avant toute chose bonjour, mais je suis totalement opposé à vos propos issus d’une vision psychanalytique erronée ; je pense que les personnages qui subliment le MOI sont fortement attirés dans la finance ce qui me pousse à voir que dans le monde de la finance on rencontre en définitive peu d’humanité et peu de personnes ouvertes sur "l’autre" , que ce soit chez les hommes ou les femmes... je ne pense pas que Barbara Rupf bee renie l’apport féminin mais voir systématiquement une différenciation entre hommes et femmes va finir par causer une failure dangereuse...</p>
<p>Avec un peu d’expérience on ne peut que constater que les femmes ne sont pas moins pires que les...hommes. Les coups bas des femmes valent bien ceux des hommes. Le modèle féminin n’est donc pas moins pire que le masculin..</p>
<p>Il y a des différences entre les hommes et les femmes qui persistent. Et on ne peut pas les nier. On ne peut pas dire qu’il suffit juste de volonté et de persistance pour les femmes pour arriver à de hauts postes. Travaillant chez HSBC, je peux dire qu’il n’y avait qu’une seule femme trader parmis plus de 30 traders. A diplôme équivalent, les femmes n’ont toujours pas les mêmes chances que les hommes et c’est bien regretable...Dans le domaine de la finance on va rencontrer plus de femmes sales ou broker car le physique compte souvent plus que les compétences propres dans ce genre de boulot, mais des départements tel que le trading ou la stuctu, restent toujours réservés aux hommes. Par ailleurs, s’ils n’existaient plus ces discriminations, comment expliquer que de grands groupes vous demande encore lorsque vous postulez chez eux en ligne votre sexe... Il faudrait vraiment repenser tout ce système...</p>