C'est inévitablement de la Grèce que nous nous devons de parler même si les écrits sur le sujet furent innombrables au cours de ces dernières semaines.
Aspect géopolitique : La Grèce fait partie de l'OTAN et se trouve à quelques encablures maritimes du Canal de Suez. Ceci explique l'intérêt qu'ont porté les Etats-Unis à ce problème...
Selon Swiss Life Banque Privée, il convient de relativiser les conséquences de la situation grecque sur les économies européennes, que toute baisse sensible doit être mise à profit pour renforcer l'exposition aux marchés actions et qu'il ne faut surtout pas sortir des marchés...
Un défaut total et unilatéral de la Grèce aurait probablement des effets importants sur les marchés, au moins à court terme. Nous pensons cependant que d'un point de vue structurel, les marchés financiers mondiaux sont suffisamment protégés pour faire face à cette éventualité...
Le marché des actions européennes connaît une belle progression depuis le début de l'année. La
faiblesse de l'euro alimente l'optimisme des investisseurs et permet aux entreprises de publier des
résultats en hausse dans un marché actions en ébullition. L'Europe ex-UK est ainsi devenue la 2ème
zone géographique la plus performante en 2015, derrière le très florissant marché des actions A
chinoises.
Dans nos perspectives de début d'année, nous faisions du risque politique, tout particulièrement dans la zone euro,
l'un des éléments déterminants pour l'évolution de l'économie mondiale 2015. Nous faisons le point sur l'évolution
de celui-ci en Grèce, où les négociations avec les créanciers se poursuivent, et en Espagne, suite aux élections
locales.