Jérôme Kerviel a admis lors de l’instruction avoir agi «hors limite de son mandat», et indique que sa hiérarchie lui aurait imposé de couper ses positions si elles n’avaient pas été dissimulées par de fausses couvertures. Mais il précise aussi qu’il ne peut croire que sa hiérarchie n’avait pas conscience de ses positions, car «il était impossible de dégager de tels profits avec de si petites positions», faisant ici référence aux 55 millions de profit déclarés au titre de l’exercice 2007, et non à son gain réel de 1,4 milliard, qu’il n’a pas réussi à masquer à l’approche de l’arrêté des comptes.
Selon vous, la défense de Kerviel est-elle crédible? Quelles sont les responsabilités de la Société Générale? Donnez nous votre opinion sur cette affaire à l’issue de ces premiers jours de procès?