Nous avions parlé d'un « rally risk-off » pour caractériser l'évolution de la bourse depuis mi-mars avec certes une belle performance des indices mais qui se trouvait concentrée sur peu de titres, et surtout sur les titres les moins risqués. Cette performance des indices n'était pas tenable sans que les secteurs délaissés ne participent eux-aussi à la progression.
En ce début d'année 2020, la crise du COVID-19 a entrainé une onde de choc sur l'ensemble des marchés financiers. Dans ce contexte de baisse brutale des cours, de volatilité et d'incertitudes, les obligations convertibles résistent, la convexité joue à plein son rôle d'amortisseur, offrant des opportunités d'investissement.
La crise liée à la pandémie de Covid-19 a entraîné un bouleversement des allocations des portefeuilles actions et obligataires. Ces flux ont parfois débouché sur des ventes indiscriminées. Dans ce contexte, le risque de liquidité, ou plutôt d'illiquidité, est réapparu brutalement comme un facteur primordial dans les décisions d'investissement...
Une adaptation de la célèbre formule de l'ancien président de la République Jacques Chirac, en langage plus châtié et centré sur les marchés financiers, pourrait illustrer les évènements de ce week-end, où une escalade géopolitique sur le pétrole est venue se greffer à la crise sanitaire du coronavirus.
Malgré l'absence d'accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, le Brexit et le ralentissement de la croissance mondiale, la nervosité reste extrêmement faible sur les marchés financiers. Complaisance ?