Après avoir atteint ses plus hauts niveaux depuis le début des années 1980 et avoir provoqué une réaction des banques centrales sans équivalent sur la même
période, l'inflation américaine semble désormais être clairement dans une phase de décrue. Cela ne sera pas sans conséquence sur la politique de la Fed.
Lors de la COP26 à Glasgow, les représentants des grands acteurs de la finance avaient pris fait et cause en faveur des énergies renouvelables. L'argent à l'époque peu cher avait vocation à inonder ce nouveau créneau, le temps était aux investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Nous pensons que l'impact du climat sur les performances des actifs n'est pas encore pris en compte
et qu'il va s'intensifier au fil du temps. Explications de Peter van der Welle, Stratégiste Multi-Actifs chez Robeco.
Le ralentissement économique mondial, les pressions inflationnistes, la
hausse des taux d'intérêt et le renchérissement du dollar font figure de
défis pour les marchés émergents. Il est toutefois essentiel de distinguer des disparités : les économies les plus dépendantes des exportations sont les plus fragilisées...
L'inflation restera structurellement plus élevée, avec une stagflation de type années 1970 prévue au cours des trois prochaines années.
Les fonds de retraite cibleront les actifs réels sur les marchés privés comme protection contre l'inflation, et les actions mondiales pour le rendement total.