Selon Georg Stillhart, responsable Asset Allocation Advisory, Credit Suisse, les turbulences de ces dernières années sur les marchés financiers et les réactions politico-économiques qui ont suivi ont ramené les taux d'intérêt à des niveaux encore inconcevables il y a peu. Il est grand temps de revoir les stratégies de placement des Mandates et portefeuilles Advisory.
Guido Barthels, CIO et Gestionnaire de Portefeuille d'ETHENEA Independent Investors S.A. et Yves Longchamp, Head of Research d'ETHENEA Independent Investors (Schweiz) AG, estiment que les actions ne sont pas « surévaluées » et sont moins chères que les obligations. Ils se montrent en particulier confiants dans la hausse du Dax, l'indice boursier allemand.
Les prévisions pour l'économie mondiale de Steen Jakobsen, Economiste en chef de Saxo Bank, sont plutôt négatives. Il pense que le cycle actuel approche de sa fin. Depuis trop longtemps, les politiques et les banques centrales ont acheté du temps en injectant du taux zéro et de l'assouplissement quantitatif dans les marchés, en poussant les investisseurs à prendre plus de risques...
En début d'année nous évoquions un heureux alignement d'étoiles pour l'Europe, avec trois principaux facteurs encourageants : un regain de pouvoir d'achat grâce à la baisse des cours du pétrole, un recul de l'euro face au dollar favorable aux entreprises exportatrices et une politique de "quantitative easing" agressive de la Banque centrale européenne. Depuis, l'indice Stoxx Europe 600 a pris +16% : que faire à présent ?
Les rendements obligataires n'ont peut-être pas encore atteint un point bas et des rendements négatifs ne sont pas nécessairement une mauvaise chose pour certains investisseurs, souligne le directeur de la multi-gestion Robeco, Lukas Daalder.