Eh !oui, depuis maintenant 5 ans, la Grèce (et avec elle les institutions et états de la zone Euro) achète du temps. D'ailleurs, la plus belle illustration de cette situation est l'éternelle et insupportable annonce dans les médias depuis juillet 2011 de « réunion de la dernière chance »...
La chute des marchés des actions A que
nous connaissons depuis le 15/06/2015
concerne plus particulièrement le segment
des valeurs smid cap « High growth »
(-40% depuis 15/06/2015). Cette baisse
s'est effectuée dans un volume de transactions
très faible : les échanges sur la place
de ShenZhen ont été divisés par 3 depuis
début juin.
Selon Swiss Life Banque Privée, il convient de relativiser les conséquences de la situation grecque sur les économies européennes, que toute baisse sensible doit être mise à profit pour renforcer l'exposition aux marchés actions et qu'il ne faut surtout pas sortir des marchés...
Le retournement récent de tendance sur les marchés obligataires et des devises a mis sous pression les actions européennes. Cependant, nous continuons à identifier des facteurs qui peuvent soutenir les cours de bourse. L'analyse de Martin Skanberg, gérant de portefeuilles actions européennes chez Schroders.
Paradoxe majeur : si deux tiers des investisseurs institutionnels estiment que les risques
extrêmes sont de plus en plus préoccupants, seuls 27 % d'entre eux ont mis en place des
stratégies de couverture contre ce type de risque et seuls 36 % estiment avoir accès à
des outils appropriés pour faire face à de tels événements.