La plupart des investisseurs se souviennent du lieu où ils se trouvaient lorsque la crise financière mondiale a commencé. Au cours de l'été 2007, j'ai mis fin à mes vacances pour retourner à mon bureau lorsque BNP Paribas a suspendu trois fonds monétaires exposés au marché américain des « subprimes », des prêts hypothécaires à risque...
Une fois que la BCE a diminué ses achats, nous devrions assister à une hausse des rendements. Cependant, nous ne sommes pas convaincus que les spreads augmenteront. De même, en prenant l'exemple des obligations italiennes, il s'avère que les spreads avaient en fait diminué bien avant...
Les vacances doivent être l'occasion de se reposer et de se déconnecter et, pour ceux qui ne peuvent pas oublier de penser aux marchés, l'occasion de prendre un peu de recul et de réfléchir loin du tourbillon des publications de statistiques et des déclarations des banquiers centraux...
La fin du premier semestre appelle un premier constat : le MSCI monde a gagné une dizaine de pourcents, remplissant ainsi largement son contrat. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Quelles sont les limites à cette bonne humeur des marchés ? Que faut-il attendre pour la seconde partie de l'année ?
La volatilité du marché actions américain est tombée à des niveaux historiquement bas qui font penser qu'une correction ne saurait tarder. Selon nous, un faible niveau de volatilité peut persister durant plusieurs années, et cela malgré certaines brèves périodes de remontée...