Le cycle de crédit touche à sa fin. Les actifs risqués, comme par exemple le crédit, deviennent vulnérables et les banques centrales risquent de prendre du retard. Sander Bus et Victor Verberk, co-responsables de l'équipe Crédit, maintiennent une position prudente. Ainsi, ils privilégient la qualité afin de profiter d'une nouvelle décompression des spreads et de primes de risque plus élevées.
L'année 2018 pourrait être semée d'embûches. Avec l'arrivée à maturité de la phase d'expansion économique, les investisseurs pourraient être confrontés à des choix cornéliens. Compte tenu des politiques budgétaires et monétaires actuelles, le niveau élevé des valorisations et les risques géopolitiques...
Historiquement, le risque majeur pour les investisseurs a essentiellement résidé dans la perspective d'une récession, et de la baisse qui s'en suit sur les marchés mondiaux des actions et du crédit des entreprises.
Bref rappel du climat économique des derniers mois : tous les instituts de prévision ont revu à la hausse leurs perspectives de croissance pour 2017 et 2018, engendrant une dynamique favorable ; mieux, ces révisions haussières, très consensuelles, ont été affichées avec un assez fort degré de certitude...
Plus une période haussière se prolonge dans le temps, plus les fraudeurs ont besoin de faire du bruit ; ils communiquent davantage, gonflent leurs résultats prévisionnels et font étalage de leurs comptes. Et c'est précisément ce phénomène que nous observons en ce moment aux États-Unis.