Certains événements font basculer le monde instantanément. En matière financière, la faillite de Lehman Brothers le 14 septembre 2008 est un exemple extrême. La dévaluation de la monnaie chinoise le 15 août 2015, événement beaucoup plus modeste, a eu des répercussions pendant plusieurs mois...
La crainte d'un retour de l'inflation et d'une remontée des taux a justifié la forte correction récente des marchés. Mais la dynamique de la croissance mondiale et les facteurs de limitation de l'inflation devraient empêcher toute baisse excessive des marchés actions.
La correction généralisée sur les marchés actions a été exacerbée par la dénouement des stratégies misant sur une faible volatilité des marchés actions. La correction a été provoquée notamment par la hausse rapide des rendements des emprunts d'État. Pour autant, nous estimons que les investisseurs devraient adopter une approche de long terme au vu de la bonne orientation des fondamentaux.
Après une hausse continue de près 38 % depuis l'élection de Donald Trump en novembre 2016, la Bourse de New York a connu un début de semaine agité avec la plus forte baisse des indices américains (Dow Jones et S&P 500) depuis plus de six ans, cédant 6,2 % sur les deux premiers jours de la semaine.
Il y a quelques années, le fait de parler d'une « nouvelle normalité » était devenu à la mode sur les marchés. Les intervenants du marché entendaient par là qu'après la crise financière de 2008 et la récession mondiale ayant suivi, la reprise économique semblait vouée à rester terne...