Alors que les Européens se passionnent pour la politique italienne et son impact sur les marchés, le crédit américain est de plus en plus sous pression lui aussi. D'une part, on assiste à des désinvestissements très marqués : le plus important ETF américain a perdu plus de 15% de ses encours depuis le début de l'année...
Un contexte macroéconomique favorable et des entreprises offrant une valorisation raisonnable plaident pour la poursuite de la hausse des indices boursiers européens. Le risque de taux reste toutefois à surveiller, surtout aux Etats-Unis.
Si la problématique protectionniste n'a pas disparu (elle est même probablement
là pour durer), l'heure est aux négociations entre les Etats-Unis,
la Chine, l'Union européenne ainsi qu'avec le Mexique et le Canada
concernant le NAFTA. Certaines nouvelles laissent espérer que des accords
seront trouvés mais elles sont trop fragiles pour spéculer davantage.
À l'aube de 2018, nous avions souligné que les valorisations boursières élevées enregistrées l'année dernière allaient de pair avec une conjoncture idéale (« Boucle d'or »), mais que les incertitudes grandissantes relatives à l'inflation et à la politique monétaire assombriraient les perspectives, comme en témoigne la volatilité observée sur les marchés financiers au premier trimestre.
Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a repassé la barre des 3 % pour la première fois depuis plus de quatre ans – provoquant une forte agitation sur les marchés. Cette annonce a pourtant éclipsé un autre événement marquant, bien plus important à nos yeux pour les investisseurs...