Ce week-end marque le début des élections présidentielles au Brésil, dont l'issue reste incertaine. Aucun candidat n'est assez bien positionné dans les sondages de vote pour atteindre le seuil minimal requis afin de remporter la victoire lors du premier tour du 7 octobre, garantissant ainsi que le drame politique durera deux actes complets se terminant le 28 octobre au second tour des élections.
Nous adoptons une position surpondérée sur les emprunts d'Etat italiens
à 2 ans par rapport aux liquidités. Reflétant les inquiétudes grandissantes
suscitées par les plans budgétaires expansionnistes du gouvernement italien
et la viabilité de la dette à long terme, le rendement des obligations à deux
ans a augmenté d'environ 50 points de base la semaine dernière.
Le reprise amorcée la semaine dernière par les actifs des marchés émergents, notamment les actions, pourrait perdurer. Ce rebond fait suite à un « sell-off » sur la classe d'actifs s'étant poursuivi de manière inattendue cette année, malgré de solides perspectives de croissance à court terme à l'échelle mondiale.
Neuf ans après le début de l'actuel cycle de croissance économique, les questions commencent à refaire surface au sujet du moment de la prochaine « fin de cycle » et de la prochaine récession. Pour les investisseurs, cette question est particulièrement importante car elle déterminera le moment où il sera temps de se détourner des actifs risqués...
Le mois de septembre 2018 a marqué les 10 ans de la crise financière de 2008. Une question est inévitablement revenue à l'esprit de tous les investisseurs : risque-t-on un nouveau krach boursier, et comment adapter sa stratégie de gestion dans le contexte actuel ?