Les mois d'octobre ont mauvaise réputation, et ce n'est pas uniquement à cause de la météo. Octobre 2018 reste fidèle à sa réputation puisque la plupart des grands marchés actions accusent des pertes significatives. Mais le plus désagréable pour les épargnants réside dans la relative absence de bénéfice
tirée de la diversification des portefeuilles...
Les bancaires françaises ont particulièrement souffert depuis le début de l'année. L'action Société Générale a perdu 33% entre son plus haut annuel et son plus bas récent, BNP Paribas 28%, soit bien pire que l'indice français qui perd 2.6% depuis le 1er janvier (en date du 17 octobre 2018). BNP Paribas publiera ses résultats du 3ème trimestre le 30 octobre, suivie le 8 novembre par Société Générale, Crédit Agricole et Natixis. Intéressons-nous à ces dossiers.
Au cours des derniers mois, les bons du Trésor américains à long terme ont été les plus vendus parmi les d'obligations d'État dans le monde. Est-il temps d'accroître l'exposition aux obligations à long terme, parce que les prix ont chuté et les rendements ont augmenté ? D'après nous, pas encore.
Malgré un sursaut en début d'année, les niveaux de volatilité se révèlent loin d'être exceptionnels en comparaison de leurs niveaux historiques. En revanche, la volatilité de la volatilité a tendance à augmenter fortement. Elle peut être un indicateur intéressant à surveiller.
Les actions sont prises dans la tourmente : la sévérité inattendue de la Fed et les différends commerciaux pèsent sur les investisseurs. Toutefois, les craintes d'un marché baissier sont exagérées.