Nous conservons une approche prudente, car la forte reprise du marché semble désormais manquer de soutien, notamment pour les actions des marchés développés. Une amélioration de la dynamique des résultats ou des surprises positives dans une croissance européenne déprimée pourraient justifier une attitude plus optimiste à l'égard des actions...
La récente correction des marchés n'est ni surprenante, ni excessive, dans un contexte de relance du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine. Toutefois, la consolidation ne devrait pas annuler toute la hausse du début d'année, compte tenu de l'autre facteur déterminant...
Les licornes du secteur technologique sont sous le feu des projecteurs après la récente et très médiatisée introduction en Bourse d'Uber. Leurs modèles économiques sont de plus en plus passés au crible et les investisseurs ne devraient selon nous pas hésiter à s'interroger aussi sur les entreprises cotées dont les ventes explosent, mais qui peinent à dégager des flux de trésorerie.
Nous maintenons notre sous-pondération des actions mondiales. Une certaine exubérance des marchés mondiaux témoigne d'un profond optimisme au sujet de la croissance et des bénéfices des entreprises, mais ces attentes risquent fort d'être déçues.
En avril, le marché a rapidement tourné le dos aux signes de récession qui s'étaient manifestés plus tôt dans l'année. Les politiques monétaires plus favorables des banques centrales, les signes récents annonçant la fin du ralentissement des économies chinoise et européenne ainsi que le début prometteur de la saison des résultats ont engendré des perspectives plus positives.