Les marchés « actions » occidentaux ont perdu, lundi 24 février, entre 3 et 4 %. Cette baisse brutale est la conséquence de la diffusion de l'épidémie de coronavirus au sein de plusieurs pays, au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe, essentiellement en Italie.
Au-delà du drame de l'épidémie, les mesures de protection et les difficultés de reprise de production pourraient entraîner des blocages dans les chaînes de valeur, déjà questionnées par la guerre commerciale...
Les organisations internationales s'inquiètent de la hausse du nombre de cas à l'extérieur de la Chine et notamment en Corée du Sud, qui a augmenté l'état d'alerte au niveau maximum, avec plus de 760 cas et six décès, en Italie où le nombre de cas a dépassé les 150 et trois décès ont été reporté ou encore en Iran ou « seulement » 43 cas ont été recensés mais compte déjà huit décès.
Les actions américaines devraient performer conformément aux marchés mondiaux cette année bien qu'elles aient fait preuve de stabilité durant
les derniers ». La croissance mondiale devrait se redresser en 2020 même si une reprise globale pourrait être retardée par les répercussions de l'épidémie de
coronavirus.
Selon le dirigeant de Freeport, principal producteur de cuivre mondial, le
coronavirus est un « événement cygne noir ». Cela signifie que non
seulement l'expansion du virus était imprédictible mais aussi que ses
conséquences ne sont pas estimables.