En un mois, le CAC 40 a perdu près de 40 %. le Dow Jones, plus de 30 %. Face à ces chutes sans précédent, certains experts ont avancé l'idée de fermer les marchés. Les autorités en charge de leur régulation s'y sont interdit. Leur décision est fondée sur le fait qu'une fermeture serait un aveu de non-fonctionnement normal des cotations.
Les conditions financières s'étaient resserrées de manière significative, ainsi
nous pensons que la Fed n'avait d'autre choix que de faire ce qu'elle a annoncé la semaine dernière. En toute honnêteté nous ne pouvons pas certifier que cela va fonctionner à court terme, mais nous pouvons dire que cela devrait atténuer le choc déflationniste du coronavirus.
La conférence de presse de l'administration américaine était encore une fois centrée sur les mesures de soutien et les actions qui pourraient être mises en place, sans en donner forcément les détails. Par ailleurs le président américain et son équipe sont restés assez flou sur le nombre de tests qui ont été effectués ou l'étendue de l'épidémie au sein de la première puissance mondiale.
Le prix du baril subit actuellement un choc d'offre de grande ampleur qui, s'il s'avérait durable, devrait avoir des
implications positives à moyen terme pour l'économie mondiale. Ce choc d'offre se conjugue avec une baisse de la
demande.