Il y a plusieurs moyens pour anticiper des résultats d'entreprises avant leurs publications trimestrielles :
analyser les carnets de commandes, surveiller la tendance, suivre les nouvelles réglementations, traduire
l'impact macroéconomique ou tout simplement écouter les commentaires des dirigeants (d'entreprises).
Les contextes de crise extrême sont propices à la révélation d'écarts de
tempéraments que la disparition subite des repères fait jaillir, au moins
brièvement, le temps de s'accoutumer aux nouvelles normes qui, malgré tout,
émanent des temps de débâcle. De ces différentes expressions se forgent peu
à peu les scénarios pour le futur.
Le prix du cuivre ainsi que les stocks montrent une reprise d'activité rapide en Chine, mais qui reste à ce jour partielle. L'accord de l'OPEP n'a pas fait remonter les prix du baril : tant que la demande sera aussi basse il sera difficile à l'organisation de vraiment tirer les prix vers le haut...
L'épidémie dévastatrice de coronavirus a relancé le débat sur les « cygnes noirs » : des événements rares et inattendus qui font des ravages sur les marchés et les économies. Mais le COVID-19 est-il vraiment un cygne noir ? Et dans quelle mesure les investisseurs peuvent-ils s'assurer que leurs portefeuilles sont capables de résister à la soudaineté de chocs de ce type ?
L'ampleur de l'épidémie de Coronavirus dépasse
aujourd'hui largement le scénario de risque envisagé
début mars par l'OCDE, qui consistait en une croissance
mondiale amputée de 1,5% en 2020.