L'activité qui redémarre et les taux d'intérêt durablement bas profitent aux actions, bien que les marchés aient déjà connu un rebond et que quelques segments soient valorisés de façon excessive. La Réserve fédérale américaine a réaffirmé sa perspective de taux d'intérêt faibles sur le long terme, confortant par là même notre thème d'un nouveau régime nominal.
En 2020, les gouvernements ont adopté des mesures visant à régler les conséquences économiques immédiates de la pandémie, comme des garanties publiques des prêts aux petites entreprises, des plans de chômage partiel et de sauvegarde d'emplois, des trêves fiscales et des aides au revenu des ménages.
Peu d'entre vous n'ont pas entendu parler des mouvements erratiques (fous ?) que nous avons eus
récemment sur l'action Gamestop, une chaîne de boutiques de jeux vidéo que certains pensaient au bord de
la faillite.
Le PIB américain s'est contracté de 3,5 % en 2020, marquant la pire année pour l'économie américaine depuis 1946. Cela n'a cependant que peu d'importance pour 2021. La corrélation entre les marchés des actions et la croissance du PIB est notoirement absente.
Depuis la forte baisse de mars, la volatilité implicite reste supérieure à 20, sa moyenne historique, sachant qu'en régime de
croisière, elle évolue généralement en dessous de ce niveau.