Les banques centrales maintiennent le cap, pour sortir les économies occidentales de la tourmente. Après Mario Draghi, qui il y a une semaine, réaffirmait le volontarisme de la BCE pour racheter des actifs obligataires souverains sur des maturités courtes, c'est désormais la Fed qui ouvre clairement la voie à la continuité de mesures monétaires non conventionnelles, ultra accommodantes.
La réaction initiale des marchés d'actions à la victoire d'Obama a été modérément positive. Les investisseurs, qui peuvent être fortement axés sur le court terme, semblent maintenant adopter une vue à un peu plus long terme...
Selon Ben Lord, gérant obligataire chez M&G Investments, il existe de nombreuses raisons justifiant la fin de la période actuelle de faible inflation. De plus, aux prix actuels, les instruments indexés sur l'inflation sont attractifs, même sans envolée de l'augmentation des prix...
Toutes les grandes banques centrales sont actuellement à la manoeuvre, ce qui se traduit par un excès de liquidités qui traditionnellement ravive l'intérêt pour les actions. Les décisions de la BCE ont permis de réduire le risque systémique...
Mario Draghi a réaffirmé que la Banque Centrale se tenait prête à agir, c'est-à-dire prête à racheter des actifs obligataires souverains sur des maturités courtes. Le président de la BCE fait un nouvel appel du pied aux États périphériques...