Les temps sont difficiles, pour les stratégistes et les gérants allocataires. La cause de ces complications ? La sortie désormais programmée de la politique d'assouplissement quantitatif de la Fed (Quantitative Easing) a pris de court les investisseurs, rompant brutalement avec un environnement de marché qui favorisait jusqu'ici l'obligataire.
Comme souvent, Mario Draghi a réussi son tour d'équilibriste. L'objectif de la nouvelle réunion mensuelle de la Banque Centrale Européenne n'était pas aisé : rassurer (une fois de plus) les marchés financiers, alors que l'aversion au risque s'est récemment accrue avec les secousses politiques au Portugal...
Alors que les facteurs d'instabilité politique et économique ressurgissent au Brésil, entre contestation sociale nourrie par le renchérissement du coût de la vie et ralentissement de la croissance, estimée à 3% cette année, bon nombre d'observateurs s'interrogent sur le potentiel de valorisation des actions brésiliennes.
Conscients de la sensibilité des marchés financiers à chacune de ses annonces, les dirigeants de la FED pourraient calmer le jeu. C'est en tout cas ce qu'a indiqué William Dudley, Président de la FED de New York et proche du patron de la FED, Ben Bernanke.
Avant la crise, les banques centrales ne poursuivaient qu'un seul objectif, la stabilité macroéconomique, même si les mandats des banques centrales différaient selon le poids accordé à l'objectif croissance par rapport à celui de l'inflation.