Avec une progression de plus de 13% depuis le début de l'année, l'embellie sur la zone euro semble bien là. La plupart des stratégistes sont passés positifs, les indicateurs de l'activité industrielle remontent. Pourtant, la hausse boursière cache des disparités sectorielles, les investissements des entreprises restent déprimés, la consommation basse.
La crise déclenchée par Silvio Berlusconi n'a pas engendré de ventes notables de BTPs. Les hedge funds ont couvert leurs positions vendeuses et les investisseurs– banques et gestions italiennes en tête – ont profité de l'écartement du spread pour accroître leurs détentions.
L'heure est à l'attentisme sur les marchés boursiers. Après l'enthousiasme général suscité par l'annonce de la FED, favorable à la reconduction de son programme d'assouplissement monétaire, les investisseurs font preuve d'un regain de prudence.
Un véritable satisfecit pour les marchés boursiers. Longtemps redoutée, la fameuse réunion du FOMC a livré un verdict plutôt inattendu et très favorables aux actifs risqués. La banque centrale américaine a en effet estimé que l'amélioration des fondamentaux macroéconomiques américains n'étaient pas assez fiables pour alléger sa stimulation monétaire.
Les fortes variations sur les devises, qui s'ajoutent à une hausse des
spreads de taux émergents, rappellent les premiers signes de la
dernière grande crise émergente, en 1997. Pour autant, selon Laetitia Baldeschi, Stratégiste chez CPR AM, la situation est tout à fait différente.