Malgré toute une série d'événements perturbants dans de nombreuses parties du monde, le baromètre le plus suivi de la volatilité et du risque, l'indice VIX (Chicago Board Options Exchange Volatility Index), se maintient à un plus bas historique en 2014.
Personne n'avait prévu, au plus fort de la crise financière mondiale, qu'il faudrait autant de temps pour que l'économie mondiale se remette et que les banques centrales allaient devoir mettre en place des mesures sans précédent pour soutenir les marchés de capitaux.
D'un point de vue directionnel, Gaëlle Mallejac, Directrice de la Gestion de Taux chez Groupama AM, conserve son positionnement neutre pour les prochaines semaines, n'attendant pas un mouvement important sur les taux. Elle continue de privilégier la surexposition sur les pays périphériques.
Alors que les économies américaine et britannique reprennent des couleurs, la zone euro demeure encore hantée par le spectre de la déflation, à l'image du Japon des années 90, de sinistre mémoire. Quel que soit le destin des « Abenomics » au Japon, les responsables politiques européens devraient eux aussi se doter de 3 « flèches » pour remettre la zone euro sur le chemin d'une reprise durable, selon Andreas Utermann, Co-Head et Global CIO d'Allianz GI.
A ce jour en 2014, les investisseurs ont bénéficié de la faible volatilité régnant sur tous les marchés, qui a permis aux obligations et aux actions de rebondir de concert. Selon Mark Burgess, Chief Investment Officer de Threadneedle Investments, il convient à présent de se demander dans quelle mesure cet état de grâce est durable.