La concurrence est l'une des principales caractéristiques du capitalisme et il ne faut pas être économiste pour voir pourquoi elle comporte des avantages significatifs pour la société.
La normalisation des politiques monétaires en occident est l'enjeu majeur que les marchés vont devoir affronter après cette période sans précédent de taux bas. Etant donné le montant des dettes en jeu, ce processus sera nécessairement long et ses répercussions sur le reste de l'économie sont encore floues.
Les événements de la semaine écoulée ont prouvé une fois de plus que les certitudes n'existent pas sur les marchés financiers mondiaux. Alors que certains investisseurs étaient en proie au doute après les commentaires de Mario Draghi lors du symposium de Jackson Hole du mois passé, la BCE est parvenue à surprendre les marchés dans le sens positif.
Même si le consensus concernant le niveau de demande sur ce premier TLTRO a eu tendance à s'éroder ces derniers jours, la déception est grande. Alors qu'une demande comprise entre 100 et 150Mds était anticipée, ce ne seront finalement que 82,6Mds qui seront alloués par la BCE le 24 septembre.
Selon PrimeView, cabinet indépendant de recherche économique et financière, nous sommes loin d'observer au Royaume-Uni la matérialisation d'un retour de la croissance grâce à une politique de l'offre efficace. C'est même tout le contraire : c'est en subventionnant à nouveau la demande que l'économie britannique est sortie de l'ornière !