Selon Allianz Global Investors, les politiques des banques centrales devraient rester le principal moteur des marchés financiers en 2015. Dans un contexte de croissance économique mondiale modérée (de l'ordre de 3,7%, contre 3,25% en 2014), les politiques monétaires très accommodantes devraient se poursuivre à court terme, mais avec une divergence grandissante...
Selon Bill Gross, gérant chez Janus Capital, la dette atteint aujourd'hui entre 500 et 600% du PIB (dette cachée comprise) et nécessite un travail de Sisyphe juste pour rester à flots. En d'autres mots, ou en termes mathématiques simples, l'inflation d'aujourd'hui est requise pour payer l'inflation passée. La déflation n'est plus une voie acceptable...
Les inquiétudes sur la croissance économique mondiale, associées au resserrement imminent de la politique monétaire des banques centrales et au manque de liquidité, ont fortement pesé sur la valorisation des obligations high-yield au cours des trois derniers mois.
Depuis le début de la période estivale, les points morts d'inflation se sont fortement contractés, en raison du ralentissement de la croissance mondiale, de crainte de voir des banques centrales moins accommodantes à l'avenir et, enfin, compte tenu de la récente chute des cours du pétrole...
La Banque du Japon a annoncé l'extension de son programme d'achats d'actifs à 80 000 milliards de yens (contre actuellement 60-70 000 milliards) par an : Andrew Rose, gérant actions japonaises, et Keith Wade, chef économiste et stratégiste de Schroders s'intéressent aux détails de cette annonce, ainsi qu'à ses conséquences probables.