Tout - ou presque - est question de communication. En retirant le terme
« patient » de son dernier communiqué, la Fed a bien préparé les
marchés à une remontée de ses taux d'intérêt courts. Pour autant,
Janet Yellen, sa présidente, n'a marqué aucune impatience à changer
de stratégie monétaire...
on ne peut plus prévoir l'évolution de la valeur de certains actifs financiers avec nos outils traditionnels. Il faut plutôt s'attacher à anticiper les comportements des banques centrales.
Sont-ils chers ? Trop chers ? Faut-il rester exposé ? Certains multiples sont élevés, certains risques justifient une certaine prudence à court terme mais Julien-Pierre Nouen, Economiste-Stratégiste chez Lazard Frères Gestion, reste positif sur les actions de la zone euro.
Les spectres qui hantaient les marchés financiers ne semblent plus effrayer personne, fi de l'éclatement de l'euro, de la déflation ou du risque de « japanisation ». Même le risque de défaut ou de sortie de la zone euro de la Grèce semble susciter une indifférence quasi-générale. Alors, la zone euro serait-elle définitivement sortie de la crise ou sommes-nous en présence d'un excès d'optimisme ?
Selon René Defossez, Stratégiste chez Natixis, il y a visiblement des achats d'actions liés à la liquidité dégagée par le QE – l'eurostoxx 50 a atteint aujourd'hui un plus haut depuis la crise financière -, mais elle n'est pas parfaite.
Néanmoins l'attrait pour les actifs risqués ne devrait pas faiblir...