Le mois de septembre constituera l'un des tournants de cette année 2015. En effet, la Réserve fédérale américaine montera bien ses taux directeurs cette
année, les récents chiffres économiques la confortant dans ce choix (notamment le PIB du T2 révisé à la hausse à
3,7% [1]).
Au cours des dernières séances, la volatilité dans les marchés financiers a fortement augmenté : les indices VIX et
V1X ont atteint, au plus haut, des niveaux supérieurs à 40, les volatilités implicites dans le marché des changes ont
logiquement touché des niveaux élevés...
La Banque populaire de Chine (PBoC) a réduit hier à la fois le taux d'intérêt de référence et le taux de réserves obligatoires. Ces mesures de relance devraient soutenir le sentiment de marché, mais nous ne prévoyons néanmoins pas une Chine renaissante en conséquence.
Selon Bank of America Merrill Lynch, avec autant de liquidités en provenance de la banque centrale, beaucoup de choses semblent paradoxale : de faibles rendements, de faibles émissions et un faible endettement des entreprises.
Les entreprises européennes se dirigent vers leur plus forte baisse en matière d'endettement au cours de l'ère post-crise financière.
Selon Christophe Morel, Chef économiste chez Groupama AM, pour le moment, les données valident toujours leur scénario d'un « soft long landing » plutôt qu'un « hard landing ». Et à tout le moins, c'est de loin préférable d'observer des autorités qui agissent, ré-agissent, anticipent...