Les marchés financiers ont connu un nouvel accès de volatilité cet été : effondrement des
actions chinoises, dépréciation du yuan entraînant les devises émergentes à la baisse,
mouvements violents sur les marchés actions des pays développés, effondrement des prix
des matières premières… Comment interpréter ces turbulences et quelles en sont les conséquences
sur notre allocation d'actifs ?
L'histoire montre que l'indice S & P 500 réagi initialement par une volatilité accrue dans les mois suivants un changement de politique monétaire, puis par une hausse des cours. N'a-t-on donc rien à craindre ?
Nombreux sont les investisseurs qui rêvent d'un QE4 ou, au moins, d'un report à 2016 de la première hausse des taux de la FED. Ce serait une fuite en avant. Deux arguments sont invoqués pour plaider en faveur du statu quo...
On dit souvent qu'en politique, une semaine, c'est long ; sur les marchés financiers, une semaine peut sembler une éternité. Le lundi 24 août, les marchés actions mondiaux s'effondraient dans le sillage de la débâcle des actions chinoises, alimentant les craintes de voir la deuxième économie mondiale ralentir beaucoup plus vite que ce que l'on aurait cru auparavant.
Selon Ariel Bezalel, gérant du fonds Jupiter Dynamic Bond chez Jupiter Asset Management, entre crack chinois, faiblesse des prix du pétrole et endettement élevé, les pressions déflationnistes sont telles qu'un relèvement des taux par la Réserve Fédérale en septembre ne semble plus envisageable.