Les marchés ont fait preuve d'une forte volatilité depuis plusieurs semaines. L'inquiétude des investisseurs trouve sa source dans des interrogations sur la croissance mondiale, et notamment sur la Chine, ainsi que sur la politique monétaire américaine...
Le moteur de l'économie mondiale montre des signes de ralentissement et les marchés sur-réagissent à toutes les mauvaises nouvelles. L'affaire Volkswagen, qui est symptomatique de cette fébrilité, a fait chuter les actions à des niveaux proches du creux de fin août. Les craintes du retour de la déflation en raison de la chute brutale du prix des matières première...
Le trimestre a été éprouvant, c'est le moins que l'on puisse dire. La confiance des marchés et des investisseurs, au plus bas, s'établit à un niveau qui n'avait plus été observé depuis de nombreuses années. Nul n'ignore les défis auxquels est confrontée la Chine, et leurs implications pour l'économie mondiale...
On ne compte plus les Oracles qui annoncent l'imminence d'une nouvelle crise mondiale. Depuis une vingtaine d'année, les cycles économiques sont plus courts du fait de la déréglementation, de la financiarisation de l'économie, de l'internationalisation des échanges et de l'accélération du processus d'innovation.
La Réserve fédérale américaine a maintenu le statu quo sur ses taux d'intérêt à sa réunion de septembre dernier, prolongeant ainsi une période de taux zéro qui dure depuis quasiment 7 ans déjà. Cette décision, qui aurait dû rassurer les investisseurs, a au contraire été saluée par de nouvelles baisses significatives des marchés actions.