Les marchés japonais n'avaient pas vraiment besoin de cela. A la peine depuis le début de l'année, les indices nippons ont connu une fin de semaine agitée. En cause, le statu-quo de la BoJ (Bank of Japan) qui a fait plonger le Nikkei 225 de 3,61% jeudi. Ce décrochage en dit long sur la déception des investisseurs qui, plus « dovish » que la BoJ, s'attendaient à de nouvelles annonces.
Comment pourrait évoluer la bourse américaine sous une présidence de Donald Trump ? Et sous une présidence d'Hillary Clinton ? C'est à ces questions que nous avons essayé de répondre. Notre parti pris fut de ne pas entrer dans le détail des programmes économiques des candidats...
Selon Federico Belak, Chief Investment Officer (CIO), LOF–Tactical Alpha Fund, chez Lombard Odier IM, à une époque où nous nous aventurons toujours plus dans les terres inexplorées des politiques monétaires non conventionnelles, l'adoption de taux d'intérêt négatifs s'avère être l'avancée de trop.
Tantôt fortes, tantôt faibles, les réactions du marché aux politiques monétaires ont donné le ton pour le premier trimestre. Pour le moment, seule l'inflation semble ne pas réagir à la politique monétaire. Cependant, qu'est-ce que cela signifierait pour les marchés, plus particulièrement action, si l'inflation revenait dans la partie ?
Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a reçu en 2013 un mandat clair du Premier Ministre : mettre fin à la déflation qui sévit dans l'archipel depuis 1998. Pour ce faire, le gouverneur a mis en place une stratégie monétaire ultra-agressive, fondée sur l'augmentation massive des achats de titres par la banque centrale...