Ces derniers mois, les marchés financiers ont été dominés par un comportement maniaco-dépressif, sans qu'aucune tendance claire n'émerge. Dans l'environnement de politique de taux bas pratiquée par les banques centrales, certaines classes d'actifs présentent désormais des valorisations excessives. Est-il tout de même possible d'identifier les tendances de fond des marchés bipolaires ?
Les marchés actions américains sont naturellement et irrésistiblement focalisés sur la course à la présidence qui se joue
actuellement et subissent leur influence. Quels secteurs pourraient-être les plus concernés par l'élection ?
Les statistiques américaines nous avaient habitué à mieux. Sur le front conjoncturel, la semaine dernière n'a en effet pas été aussi réjouissante que les précédentes. La première déception est venue de l'ISM manufacturier qui, à 50,8 points (contre 51,8 points en mars), fait ressortir une décélération de l'activité industrielle sur le mois écoulé.
Selon Salman Ahmed, Stratégiste d'investissement, Lombard Odier Investment Managers, la mort du billet de 500 € a des conséquences considérables sur la conduite et la forme de la politique monétaire à venir. Il pense que la décision d'arrêter l'impression du billet va au-delà de la lutte contre le blanchiment d'argent, qui est souvent la raison invoquée...
Le communiqué sans surprise du FOMC et la non-décision de la BoJ ont pesé sur le dollar-yen, les marchés d'actions en Europe et au Japon et par voie de conséquence les rendements obligataires. Le dollar-yen baisse sous 107 après un court rebond au-delà de 111. Le 10 ans japonais évolue de nouveau sous le taux de dépôt marginal fixé à -0,10%.