Pour Toby Nangle, Responsable de la gestion multi-actifs, EMOA de Columbia Threadneedle Investments, l'annonce d'une politique d'helicopter money ne présente pas d'avantage décisif par rapport à l'annonce d'une expansion budgétaire traditionnelle avec stérilisation de la dette. Selon lui, il pourrait en effet bien s'agir, au final, d'un pas en arrière.
Créée, il y a à peine 55 ans, la Pierre-Papier n'a pas encore atteint l'âge de la maturité. N'oublions pas la règle d'or, jeunisme oblige, la maturité est égale à la racine carrée de l'âge multipliée par 10, soit dans quelques 25 ans pour la Pierre-Papier !
Les marchés financiers, les politiques et les grands médias ont cette extraordinaire faculté de sur-dramatiser certains événements et malheureusement d'en sous-estimer d'autres. Et de fait, le grand public finit par suivre dans cette sur-dramatisation sans trop se poser de questions.
Selon Andrew J. Belshaw, Directeur des investissements de Legg Mason Western Asset, en cas de Brexit, la livre sterling chuterait ainsi que les actions et obligations d'entreprises britanniques et européennes, les plus touchées étant celles qui sont exposées aux échanges entre le Royaume-Uni et l'UE. La courbe des taux des gilts se pentifierait, alors que ceux des obligations des pays du cœur de l'Europe reculeraient.
Selon Salman Ahmed, Stratégiste d'investissement, Lombard Odier Investment Managers, la proximité entre les élections présidentielles américaines et la réunion de septembre de la Fed oblige la banque centrale américaine à revoir sa stratégie de hausse des taux d'intérêt.