Les conséquences du Brexit sur la zone euro sont bien plus politiques qu'économiques. Il ne remet pas en cause selon nous la dynamique économique actuelle plus favorable depuis le début de l'année. Ce qui change ? Un retour sur le devant de la scène des banques centrales.
La Fed a donc passé son tour. Le dernier comité de politique monétaire (FOMC) réuni mardi et mercredi derniers s'est prononcé à l'unanimité en faveur d'un statu-quo. Encore inenvisageable il y a peu, ce scénario est devenu prédominant au fil des dernières semaines et d'indicateurs plus décevants que prévus – à l'image du rapport NFP sur l'emploi publié début juin.
Suite à la décision de la Fed de laisser ses principaux taux directeurs inchangés, les marchés actions réagissent peu à la nouvelle, ce statu quo ayant été largement anticipé, en particulier en raison de la proximité du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et des statistiques de l'emploi pour mai...
Depuis que l'inflation s'enlise, l'idée "d'hélicoptère monnaie" refait surface. Qu'en est-il de ce concept ? La BCE peut-elle avoir recours à cette mesure drastique ? Quels en seraient les effets et les conséquences sur la sphère réelle et financière ? Eléments de réponse avec Martin Boulanger, gérant obligataire d'Humanis Gestion d'Actifs.
S'il y a 10 ans on nous avait dit qu'épargnants et investisseurs devraient un jour payer pour placer leurs capitaux, on vous aurait pris au pire pour un
fou, au mieux pour un plaisantin. Nous voilà aujourd'hui avec des taux nominaux négatifs dans un certain nombre de pays, et sans calendrier de sortie.