Jason England, gérant de portefeuille chez Janus Henderson, explique pourquoi le marché pourrait se préparer à un coup dur si la Réserve fédérale (Fed) maintient une trajectoire de taux bien plus élevée que ce que prévoient de nombreux investisseurs.
Le regain d'optimisme observé sur les marchés depuis début janvier tient d'une part à la perception d'une activité mondiale plus résiliente que prévu et d'autre part à la fin prochaine de la hausse des taux d'intérêt. Cette vision plus positive reste toutefois fragile, et pourrait être provisoirement remise en cause par le discours des Banques Centrales.
Les attentes de marché sont différentes : pour la Fed, les marchés anticipent une hausse de seulement 25 points de base, soit un nouveau ralentissement dans la dynamique de hausse des taux après les 50 points de base en décembre. Et si on regarde les anticipations via les Futures sur les Fed Funds, le marché pense que la Fed procèdera à une dernière hausse de taux de 25 points de base en mars...
Si une hausse des taux de 50 points de base est largement anticipée pour février, les investisseurs scruteront avec attention les annonces de Christine Lagarde. Deux camps se dessinent à l'approche de la prochaine réunion BCE qui aura lieu jeudi 2 février...
Les matières premières ont connu deux années de fortes performances consécutives en 2021 et 2022. L'année 2023 a commencé par des performances exceptionnelles dans tous les secteurs des matières premières, à l'exception de l'énergie.