Au deuxième trimestre, la croissance du PIB de l'économie américaine est ressortie en dessous des attentes à 1,2%. La publication d'un nouveau rapport statistique par le Census Bureau avait alerté la veille sur la possibilité de chiffres plus mauvais que prévu, notamment à cause du stockage.
Le verdict est tombé : les britanniques ont voté la sortie de l'union européenne. La réaction observée sur le marché a suivi un schéma assez courant dans ce type de crise : d'abord une vente massive, conséquence d'un événement non anticipé, puis une reprise de marché sur des niveaux de survente en revenant aux fondamentaux.
Depuis l'annonce d'un résultat favorable au Brexit lors du référendum britannique, les taux d'intérêt à long terme ont plongé vers des records historiques sur toutes les grandes devises. Le taux 10 ans américain a par exemple touché un plus bas historique à 1.32% en séance le 6 juillet dernier, avant de rebondir vers 1.47% le 12 juillet. Ces niveaux sont-ils durables ?
Selon Jeanne Asseraf, Directrice de la recherche cross-asset de Lyxor AM, les investisseurs apparaissent attentistes dans un contexte caractérisé par une croissance et une inflation durablement faibles, un calendrier politique chargé et des actifs financiers richement valorisés...
Depuis plus d'un an, la Banque centrale européenne (BCE) procède à ce qu'on qualifie pudiquement d'assouplissement quantitatif. Il s'agit, en réalité, de faire tourner la planche à billets afin de susciter une poussée inflationniste destinée à contrarier les forces déflationnistes et récessionnaire qui accablent l'économie.