A peine la rentrée passée, il n'aura pas fallu longtemps aux investisseurs pour retrouver le sens des réalités. Et tourner, par la même occasion, la page estivale dorée à l'excès. Après la déception suscitée par le statu quo de la BCE, les marchés ont, en effet, continué de sombrer la semaine passée.
Depuis des mois, voire des années, plusieurs banques centrales procèdent à un gigantesque assouplissement quantitatif. L'idée est de stimuler l'inflation au travers de la création monétaire. Elles acquièrent donc des obligations souveraines en contrepartie d'une émission de monnaie...
Après un été historiquement calme et des niveaux de volatilités implicites et réalisées indiquant des marchés trop complaisants, le mois de septembre devrait être mettre à mort ce régime de volatilité ultra faible et constituer un mois de transition vers un régime de risque plus élevé...
L'épargne excessive de l'Allemagne pénalise l'ensemble de la zone euro et l'empêche de jouer son rôle de moteur de la croissance européenne. Les allemands exportent et ne consomment pas. Mais, la BCE, en maintenant les taux d'intérêt en territoire négatif, oblige les épargnants allemands à repenser leur allocation en privilégiant...
Après la publication d'un rapport sur l'emploi globalement en demi-teinte (avec certes un niveau correct de créations d'emploi) et la forte chute des indices ISM (tant pour le secteur manufacturier que pour le secteur non-manufacturier), les marchés auraient pu revoir nettement à la baisse leurs probabilités de hausse des taux…