Comme nous l'avons écrit dans les derniers points macro, le risque est aujourd'hui essentiellement politique. Le souvenir du Brexit nous interdit de considérer l'élection de Donald Trump comme impossible, d'autant
moins que les derniers sondages indiquent un resserrement entre les deux candidats. Quelles seraient les conséquences prévisibles d'une élection de Mr Trump ?
Compte tenu du rebond de l'activité économique et de la récente baisse de la livre sterling – avec les conséquences possibles sur l'inflation –, la banque centrale a, en toute logique, annoncé lors de sa réunion le maintien du statu quo, tout en appelant de ses vœux un rééquilibrage entre les politiques monétaires et budgétaires à l'avenir.
Tandis que certains analystes estiment que la Fed relèvera ses taux d'intérêt et réduira son soutien aux marchés, Ken Leech, Directeur des investissements de Western Asset Management (filiale de Legg Mason) estime au contraire que le cadre monétaire existant devrait demeurer majoritairement inchangé.
Selon Diana Rager, Gérante Crédit chez BFT Investment Managers, avec les mesures ultra accommodantes mises en place par la BCE visant les obligations privées, la valorisation de nombreux segments du crédit est désormais moins attractive qu'elle ne l'était au début de l'année. Bien que le risque systémique en Europe soit peu probable, la sensibilité accrue des investisseurs au news flow...
L'évolution de l'inflation sera ainsi déterminante pour la direction future des marchés obligataires et actions. Est-ce qu'une légère accélération de l'inflation se transformera-t-elle en pressions inflationnistes susceptibles d'inciter la Fed d'accélérer le rythme de hausse de ses taux directeurs ?